« StoryCorps est une association à but non lucratif américaine qui a pour ambition d’aider des citoyens américains à enregistrer le récit de leurs histoires personnelles, à les faire écouter gratuitement aux personnes intéressées et à les sauvegarder dans une bibliothèque. » Wikipedia.
Garder pour mieux les transmettre les petites histoires, anecdotes, de tout un chacun, quelle bonne idée.
Dans les années 30, le Works Progress Administration avait lancé l’idée d’une collection de témoignages oraux des américains, et StoryCorps s’en fait le relai.
On peut écouter ces témoignages audio sur le site Storycorps, et on peut aussi, si on ne maîtrise pas tout à fait l’anglais, regarder des petites animations très bien fichues (les Rauch Bros, entre autres, aux commandes).
Témoignages très émouvants, comme ce souvenir d’enfance à la bibliothèque municipale, raconté par le frère de l’astronaute américain Ronald McNair, mort dans l’explosion de la navette Challenger.
Dans le même registre des « histoires orales », j’ai découvert Stud Terkel il y a quelques années et j’ai beaucoup aimé son bouquin sur la grande dépression des années 30. Les témoignages des gens et les anecdotes vécues, avec la subjectivité qu’elles comportent, sont captivants.
les bouquins de Stud Terkel
StoryCorps
j.etienne
Jan 29, 2013 -
intéressant de mettre en scène une interview .C’est plus vivant que les traditionnelles photos d’époque.
J’aime que le caractère spontané,non scénarisé de « l’interviewé » soit illustré par un dessin animé où tout est storyboardé, en principe; Le récit d’enfance se prête bien à l’anime ,qui permet une distanciation par rapport à la gravité des thèmes comme le racisme.
Guillaume Decaux
Jan 31, 2013 -
oui, c’est exactement ça.
boyan_d
Fév 23, 2013 -
Dans un registre différent, j’ai vu récemment le docu « Cleveland vs. Wall Street » sur Arte+7. Ça parle des forclsures, les évictions MASSIVES de propriétaires qui ne parviennent plus à payer leurs traites. Ce sont des témoignages authentiques mis en scène par un procès (fictif) avec des avocats, un juge, des jurés, des témoins (réels). Le réalisateur a chois le procès fictif car le procès réél est sans cesse reporté suite aux manœuvres malines des équipes d’avocats embauchés par les banques.
Rien à voir avec l’illustration, mais le concept est original et le résultat passionant.
Guillaume
Fév 24, 2013 -
Tous les sujets deviennent passionnants si la forme est soignée : mise en scène de procés fictif, ou transformation de témoignages en dessin animé… L’idée de créer ce procés fictif mais avec les vraies personnes pour que les choses bougent est géniale.